Maïsadour donne la parole aux agriculteurs au travers d’une campagne social media pour mettre en lumière la réalité du métier
Pourquoi les agriculteurs se sont-ils mobilisés aussi fortement et aussi rapidement ? Quelles sont les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien ? Quels sont les enjeux nationaux de l’agriculture d’aujourd’hui ? Pourquoi le métier est-il si peu attractif ?
Pour apporter un éclairage factuel sur toutes ces problématiques, Maïsadour a déployé la campagne « #Fierdetrepaysan & #Fiersdenospaysans » sur les réseaux sociaux afin de créer un mouvement collectif et fédérateur autour de la réalité des métiers agricoles.
Cette campagne met en lumière les enjeux auxquels les agriculteurs doivent faire face : défis climatiques, administratifs, économiques, et les actions qu’ils mettent en place pour s’y adapter. La Coopérative a souhaité donner la parole à ses adhérents et incite d’autres agriculteurs à participer pour faire comprendre l’agriculture d’aujourd’hui.
« Être agriculteur, c’est avant tout faire de sa passion son métier. Être agriculteur aujourd’hui, c’est être en recherche permanente de réponses aux attentes sociétales des consommateurs, de nouvelles pratiques pour minimiser son impact environnemental, de création de valeur ajoutée pour produire de la qualité.
L’agriculture française est l’une des plus vertueuses au monde, nous avons besoin de moyens pour la préserver. »
Daniel Peyraube, Président de Maïsadour
Limiter les importations de volailles pour préserver la souveraineté alimentaire française
« Nous faisons des élevages de qualité, où le bien-être animal est prioritaire et se traduit par des volailles élevées en liberté, qui gambadent dans des parcours arborés pour leur apporter de l’ombre et des compléments d’alimentation. Nos volailles sont nourries avec des céréales locales et du soja local, sans OGM et non-déforestant. Cette façon de produire permet de réduire l’empreinte carbone des élevages. Toutefois la qualité a un prix, et nous devons limiter les importations de volailles étrangères pour préserver notre souveraineté alimentaire et la rémunération des agriculteurs. »
Alain Gardeils, éleveur de volailles à Brocas installé depuis une vingtaine d’années, adhérent Maïsadour et membre de France Agritwittos
(Pour suivre Alain Gardeils sur Twitter, cliquez ici)
Simplifier les démarches administratives dans le cadre de transmission ou de reprise d’exploitation pour répondre à l’enjeu de renouvellement des générations
« Transmettre une exploitation est une véritable course d’obstacles qui peut durer plusieurs années. Pourtant, nous savons que nous manquons d’agriculteurs. Le renouvellement des générations est donc un enjeu majeur pour assurer notre souveraineté alimentaire.
Pour relever ce défi, il faut simplifier les démarches des cédants et faciliter l’accès aux nouveaux venus. Il faut également développer l’attractivité du métier d’agriculteur en lui donnant de la visibilité et des perspectives positives. Il y en a et il y en aura, encore faut-il et faudra-t-il les rendre accessibles ! »
Jean-Luc Blanc-Simon, agriculteur à Brocas-les-Forges, installé depuis trente-cinq ans, Vice-Président de Maïsadour et sa fille, Noémie
Veiller au respect de la loi EGALIM et défendre une rémunération juste
« Les Lois EGALIM ont été conçues pour protéger les revenus des agriculteurs. Le Pôle Gastronomie de Maïsadour (MVVH – Delpeyrat) respecte scrupuleusement les accords définis dans le cadre de ces lois.
En tant que coopérative agricole, cela est essentiel d’être exemplaire en la matière. Pour preuve : la coopérative regarde et respecte l’indicateur économique d’évolution des charges diffusé tous les trimestres par l’interprofession et reconnu par tous. La filière canard a été fragilisée ces dernières années, notamment à cause des crises sanitaires qui se sont succédé. Maïsadour accompagne et soutient les éleveurs, elle travaille à rendre la filière plus stable et plus performante. »
Chantal Brèthes, agricultrice à Montaut depuis 2006, Vice-Présidente de Maïsadour
Faciliter le développement des projets sur les exploitations pour permettre aux agriculteurs de faire face aux enjeux climatiques
« J’ai construit un ouvrage de rétention d’eau qui collecte l’eau hivernale pour répondre aux besoins en irrigation de mes cultures. Je suis en train de monter un second projet, et les démarches administratives sont très longues et très complexes. Sans eau, il n’y a pas d’agriculture, pas de récolte, et donc pas de production. C’est pour nous une ressource essentielle, et c’est la raison pour laquelle nous mettons en œuvre des actions multiples pour optimiser nos besoins et préserver sa qualité. »
Michaël Dolet-Fayet, agriculteur à Pouillon depuis 2013, Vice-Président de Maïsadour
#FierDetrePaysan #FiersDeNosPaysans
Les adhérents de la Coopérative sont disponibles pour répondre à vos questions.
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