Début 2024, Maïsadour avait lancé une campagne de communication d’envergure. Objectif : poursuivre le développement de cette production 100% locale qui offre de réelles opportunités aux producteurs.
Un accompagnement sur mesure par VEGA* Maïsadour
Grâce à l’expertise des équipes de VEGA* Maïsadour, la Coopérative aide les producteurs à choisir les plantations, les variétés, les amendements et fertilisations. Pour le suivi cultural, les techniciens fournissent un appui technique. Cet accompagnement complet va jusqu’à la récolte, puisque Maïsadour forme les saisonniers.
Par ailleurs, les agriculteurs bénéficient également de la sécurisation de la commercialisation grâce au partenariat avec Priméale, leader de la commercialisation de l’asperge en France.
Tous les 1er mai, Maïsadour est présent à la Fête de l’Asperge à Pontonx-sur-l’Adour (40) pour valoriser ce produit typique de son territoire.
Un adhérent producteur d'asperges témoigne
Adhérent à Sabres (40) et nouveau président de la commission Asperges de la Coopérative, Armand Grihon est depuis toujours fervent défenseur de ce légume. Il a repris l’exploitation familiale en 2017 et s’est tout de suite lancé dans l’asperge. « Quand je me suis installé, il fallait trouver le moyen de générer une rémunération supplémentaire. Étant donné que je n’avais pas la capacité d’investir dans du foncier, l’asperge était le projet le plus viable », explique-t-il.
Il en plante alors sur 10 hectares en 2016, autant en 2017, avant d’en replanter encore 5 hectares en 2022 et 4 en 2023. Cette culture représente désormais plus de 10% de la SAU de son exploitation. « L’asperge était une culture historique de l’exploitation, ma mère a été productrice d’asperges pendant plus de vingt ans. J’ai toujours eu une affinité avec ce produit que je connais depuis tout petit. »
« Je mesure les transformations que l’atelier d’asperges a apporté sur mon exploitation »
Armand Grihon, adhérent à Sabres (40) et président de la Commission asperges de la Coopérative
Aujourd’hui, il est ravi de cette décision. « Tous les indicateurs montrent que, depuis 10 ans, la production qui génère le plus de revenus à l’hectare, c’est l’asperge. Et de loin ! Ce qui peut faire peur, c’est l’organisation de la récolte et la gestion de la main d’œuvre, mais les pratiques ont beaucoup évolué, avec l’introduction de machines d’assistance notamment, et il ne faut pas hésiter à se nourrir de l’expérience des producteurs en place pour trouver sa meilleure organisation », poursuit-il, avant de conclure : « 7 ans plus tard, je mesure les transformations que l’atelier d’asperges a apporté sur mon exploitation. Sans cela, je n’aurais certainement pas pu m’installer aussi efficacement. »