Avec le rachat de Delmas en 2013 puis de deux piscicultures il y a trois ans, le Groupe monte en puissance dans l’élevage de truites.
Une diversification stratégique pour Maïsadour
Depuis 2013, Maïsadour a su être à l’écoute du marché et faire évoluer ses activités en développant sa propre filière aquacole. Une diversification commencée avec le rachat du site Delmas à Castets (40) et poursuivie par l’acquisition, il y a trois ans, de deux piscicultures dans le Finistère.
« Nous notons une accélération de la consommation de la protéine poisson depuis 2022. […] L’aquaculture est un axe d’avenir et un relais de croissance. D’ailleurs, François Bayrou, Haut-commissaire au Plan, en a fait un axe prioritaire de la souveraineté alimentaire de la France pour 2030 » Nicolas Guilhot, directeur de la filière aquacole.
Le pari semble plutôt réussi puisque le Groupe maîtrise désormais l’intégralité de la chaîne de production des truites : de l’élevage en Bretagne jusqu’à la transformation au sein du siège historique de Castets et à la distribution en grandes surfaces. Aujourd’hui, la filière aquacole de Maïsadour recense plus de 100 collaborateurs et a été lauréate du programme régional « Usine du Futur ». Cette année 2024 s’annonce fructueuse puisque le carnet de commandes est déjà plein.
Langolen, une pisciculture éco-responsable
Après plus d’un an de travaux, la pisciculture de Langolen (Finistère) a enfin ouvert ses portes pour accueillir de nouveaux poissons depuis décembre 2023. Les différents investissements technologiques en font un site incontournable en France en matière de respect des hommes, des animaux et de l’environnement. Fonctionnant désormais en eau recirculée avec des bio filtres, le site limite considérablement sa consommation et garantit une qualité d’eau optimale avant qu’elle soit rejetée dans la rivière. Ces innovations permettent également aux poissons d’évoluer dans de meilleures conditions avec une densité respectée et une vitesse de circulation d’eau optimisée. Afin de répondre à cet enjeu de durabilité, les bassins seront prochainement abrités par de grandes ombrières photovoltaïques qui permettront, en plus, des économies d’énergies conséquentes.
5 000
Le site de Castets traite chaque année 5 000 tonnes de poissons (truites et saumons principalement), pour un peu moins de 3 000 tonnes de produits finis.