La production de semences de maïs cultivées selon les principes de l’agriculture régénératrice a notamment pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de favoriser le stockage de carbone dans les sols. Ces semences visent à répondre aux attentes des consommateurs en matière de durabilité des filières agricoles.
Pour la première année du projet, 10 producteurs pilotes ont rejoint l’initiative. Ces fermes permettent aux agriculteurs et aux techniciens de l’équipe de production de développer leurs compétences, d’expérimenter de nouvelles pratiques et d’innover ensemble.
D’après les bilans carbones réalisés au printemps 2024, l’atelier de production de semences sur ces fermes pilotes émet en moyenne 4,29 tonnes équivalent CO2* par hectare et par an. À la suite de ce constat, des nouveaux itinéraires culturaux ont été mis en place avec pour objectif de réduire ces émissions et de favoriser le stockage de carbone dans le sol sans impacter la productivité, tout en garantissant une rentabilité pour les agriculteurs.
*équivalent CO2 : unité créée par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour regrouper les différents gaz à effets de serre agricole (CH4, N2O, CO2)
Un premier bilan prévu fin 2024
Une réunion d’échange a eu lieu entre les fermes pilotes et l’équipe technique de MAS Seeds pour identifier les premières pistes de travail. Le groupe a convenu des pratiques à mettre en place sur les fermes pilotes dès 2024, en fonction du profil de chaque exploitation.
Le groupe se réunira plusieurs fois dans l’année pour discuter de l’avancement des travaux. Un suivi tout au long de la saison sera assuré, permettant d’ajuster les pratiques en fonction des résultats observés. Les premiers résultats comparatifs sont attendus pour la fin de l’année 2024.
5 axes de travail majeurs pour le réseau des fermes agricoles
- L’optimisation de l’irrigation grâce à des outils d’aide à la décision
- La gestion de la fertilisation azotée : meilleure utilisation de l’azote sous des formes optimisées
- L’adoption de méthodes de travail du sol différentes, comme le non-labour.
- L’augmentation du pourcentage de matière organique dans les sols grâce à l’utilisation d’engrais organiques.
- L’utilisation de couverts végétaux pour protéger, enrichir les sols et capter l’azote.
4 à 20 %
c’est l’estimation de la réduction des émissions de gaz à effet de serre sur le réseau de fermes pilotes en 2024. Ce chiffre varie selon les essais mis en place et le profil de l’exploitation.