Après cette longue période d’attente nos éleveurs ont donc pu réimplanter des volailles et palmipèdes dans les élevages tout en restant très vigilants au bon respect des règles de biosécurité.
REPORTAGE chez dAnna et Eric Lannibois
ÉLEVEURS À MEILHAN QUI VIENNENT D’ACCUEILLIR DE NOUVEAU DES POUSSINS.
Des cabanes aménagées
Les nouveaux poussins arrivés sont disposés dans leurs 12 cabanes de 60 m2, installées au printemps 2021 sur un superbe parcours couvert de bosquets de chênes, de bouleaux et de pins. Un investissement de 122 000 euros et « un site exemplaire », relève Gilou Piet, conseillère technique du Groupe Maïsadour.
A l’abri dans les cabanes lors des premières semaines pour leur laisser le temps de grandir, ils profitent des aménagements : installation de grilles pour l’aération, fixation de perchoirs et clôture installée pour limiter la superficie des parcours: « Des coûts et du temps de travail supplémentaires », selon Eric Lannibois.
Des espaces arborés pour se protéger de la chaleur
« On accepte le principe de précaution mais garder des animaux confinés dans des espaces réduits avec la chaleur que nous connaissons, c’est aussi un facteur de stress et ça peut être contreproductif », ajoute Gilou Piet.
C’est finalement à la mi-juin que les poulets ont pu aller picorer dans l’herbe, et s’abriter à l’ombre des arbres sur le parcours. Il était temps, juste avant la canicule !
Eleveur, un métier passion
Eric Lannibois fait partie de ceux qui n’ont pas hésité à redémarrer l’élevage malgré les contraintes : « Je suis éleveur depuis 1984, c’est mon activité principale, le revenu de la maison, indique-t-il. Je n’ai jamais connu de crises comme celle-là mais avec l’expérience, on s’adapte plus facilement. Reste à savoir combien de temps ça durera… Mais on veut y croire !»